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25 février 2010

architectes de l'urgence

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A l'occasion du séisme d'Haïti en janvier, on m'a fait découvrir la fondation "architectes de l'urgence" qui participe actuellement à l'aide internationale : expertises des bâtiments sinistrés, abris de transitions, réhabilitations d'infrastructures publiques (hôpital, écoles), participation à la reconstruction et formation des professionnels du bâtiment à la mise en sécurité des édifices. Intrigué par cette démarche dynamique et innovante, je vous ai cherché quelques informations très synthétiques sur l'association. Elle a démarré en 2001, suite aux inondations dans la somme et l'oise, partant du constat que d'autres corps professionnels avaient organisé leurs réseaux de solidarités (médecins par exemple), et que les architectes pouvaient en faire d'autant. Ceci étant d'autant plus vrai que l'évaluation et la remise en route des infrastructures sont des éléments clés après un sinistre. Depuis, elle a mené de nombreuses missions sur des sites atteints par des catastrophes naturels (séismes, tsunami, cyclone), parfois les lieux d'un conflit, un peu partout sur la planète : Europe (France), Afrique (Maroc, Algérie), Asie (Indonésie en 2004, Bam en Iran en 2003, Thaïlande, Pakistan), Amériques (Haïti, Pérou).  La fondation a essaimé au Canada et en Australie. Elle affiche un bilan chiffré que je trouve impressionnant après moins de 10 ans d'existence : 1200 architectes ont été mobilisés, 40 000 diagnostics et expertises réalisées, et elle a aidé à plus de 8000 constructions.  Pour les personnes intéressés par emploi / stages : le siège est à Paris, et des bureaux sont présents au Tchad, au Pérou, en Indonésie et en Afghanistan. En tout cas une démarche pertinente qui doit confronter à des problématiques difficiles et intéressantes : tant sur l'habitat "de survie, l'abri", que sur le choix des priorités pour reconstruire un territoire, les réalités socio-économiques de différents pays, une temporalité plus "rapide" que dans le reste du secteur traditionnel du bâtiment. Beaucoup plus d'informations sur leur site internet.

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