Cité Radieuse, Le Corbusier
Visiter la Cité Radieuse, c'est un peu comme aller en pèlerinage pour un archi...
Que dire de plus sur ce bâtiment connu ? Ville verticale (rue intérieure et équipements, -école, piscine, gymnase- sur le toit), imbrication des fameux duplex traversants, bâtiment controversé à son origine, devenu monument historique depuis 1995 et faisant preuve d'un engouement certain aujourd'hui : les touristes sont de plus en plus nombreux, et la qualité de vie particulière de l'immeuble est recherchée.
Quelques éléments sur lesquels les bouquins d'archi n'insistent peut être pas assez : la Cité Radieuse n'est pas aujourd'hui une particularité, une aberration, une curiosité du paysage marseillaise. Tour comme une autre, elle s'insère avec simplicité dans une ville comptant de nombreuses barres d'habitation qui lui sont postérieures. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, la Cité Radieuse est donc discrète. Elle est aussi en retrait de l'avenue importante qui la borde et se dévoile une fois que l'on entre dans son parc.
Autre élément remarquable : le rôle des matériaux. Les sensations véhiculés par ces derniers sont, apparemment, importants dans l'œuvre du Corbusier (je me base sur mon expérience du couvent de la Tourette). Tout est tactile. On touche, on tâte, on palpe tout ce qui passe quand on visite ! Bétons, bois, verres, céramiques possèdent tous des qualités particulières. Le béton possède ici une douceur étrange. Chaque banc nous entraîne dans un monde de sensations différents.
Quant au toit terrasse, il possède un véritable côté ludique. On a l'impression que l'architecte se fait plaisir ! C'est une aire de jeu géante, un jardin en pierre, avec une multiplicité de cheminements et de haltes possibles. La richesse de l'endroit est extraordinaire ! Avec un plus une vue appréciable sur Marseille, son immensité et sa mer.
un immeuble actif
Pour s'en souvenir !